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Phytosanitaires Une baisse de vente de substances actives en 2019

Pour adopter les bons gestes et mieux se protéger avec les phytos, la plateforme digitale « phytopratique » propose des fiches pratiques, rappelle des gestes clés, invite à des tests de connaissances… ©UIPP

L’Union des industries de la protection des plantes (UIPP) a dressé, en ce début d’année 2021, un bilan de l’activité en 2019 et présenté sa feuille de route à l’horizon 2030. A noter : 36 % des substances actives commercialisées concernent le biocontôle…

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Après une année 2018 qui avait vu une augmentation de la vente de substances actives, l’année 2019 connaît une baisse de 23,8 %... a annoncé l’Union des industries de la protection des plantes lors de sa conférence de presse annuelle le 20 janvier 2021. Cette situation est due, en partie, aux achats anticipés effectués en 2018, à cause de la mise en place de la redevance pour pollutions diffuses au 1er janvier 2019. Mais elle s’explique aussi par une pression sanitaire assez faible grâce à de bonnes conditions météo.

Eugenia Pommaret, directrice générale de l’UIPP, souligne : on constate une baisse importante.
Les ventes ont notamment beaucoup diminué jusqu’en 2008, puis le marché est resté stable pendant environ 10 ans ; la tendance est aujourd’hui à nouveau à la baisse. Mais « il faudra suivre les évolutions sur le temps long pour vérifier si cette tendance se confirme » nuance-t-elle.

Autre constatation : l’augmentation continue de la part du biocontrôle dans les substances vendues années après années. La part de ces produits de biocontrôle croît avec plus de 20 000 tonnes de substances actives vendues en 2019. Ce qui représente 36 % des substances actives commercialisées.

Des outils d’avenir d’ici à 2030

« Comment notre secteur d’activité peut contribuer à accélérer la transition agroécologique ? » s’est demandé Bruno Baranne, président de l’interprofession. L’UIPP s’est fixée plusieurs objectifs à horizon 2030 dont : renforcer sa contribution à la souveraineté alimentaire européenne et continuer à investir dans la R&D (Recherche et développement). « Il faut rendre visible nos efforts en recherche » souligne Bruno Baranne. Parmi les outils d’avenir : le digital, la robotique, les biotechnologies, l’optimisation des produits phytosanitaires…

Phytotest et phytopratique

La conférence de presse a aussi été l’occasion pour l’interprofession de revenir sur les nouveautés de sa plateforme digitale Phytopratique*, récemment mise à jour. Focalisée notamment sur les bonnes pratiques, on y trouve des tutoriels vidéo, des fiches de conseils, mais aussi nouvel un espace d’e-learning : phytotest.

Léna Hespel

*https://www.uipp.org/phytopratique/

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